Publié dans Economie

Gestion de la pêche et des ressources halieutiques - Madagascar félicité par la Banque mondiale

Publié le vendredi, 18 mars 2022


Dans le cadre de l’appui au secteur de la pêche à Madagascar, la Banque mondiale finance depuis des années le Gouvernement malagasy à travers  le projet « Swiofish 2 ». Pour une consolidation du partenariat, le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB), Mahatante Paubert, a reçu jeudi dernier à son bureau sis à Ampandrianomby, Marie Chantal Uwanyiligira, Country manager de la Banque mondiale, accompagnée de ses collègues, premiers responsables du projet « Swiofish 2 » au sein de la Banque mondiale. La rencontre a été mise à profit par les deux parties pour échanger autour des différentes priorités du MPEB. Il s'agit notamment de l’amélioration au niveau de la gouvernance et de la gestion de la pêche ainsi que l’appui aux acteurs, notamment les communautés vulnérables, victimes des cyclones successifs ayant frappé le pays.
 « Nous exprimons notre satisfaction par rapport aux  efforts déployés par le MPEB depuis ces 6 derniers mois pour imprimer la transparence dans la gestion du secteur Pêche à Madagascar, ainsi que dans la protection des côtes et des ressources halieutiques nationales. (...) Madagascar montre un bon exemple à suivre pour les autres pays ayant bénéficié du même programme », a souligné Marie Chantal Uwanyiligira, Country manager de la Banque mondiale. Et de poursuivre que Madagascar pourrait servir de vitrine pour les autres pays et, pourquoi  pas, devenir le leader dans sa politique de mise en place d’une gestion durable et inclusive des pêcheries.
En matière de ressources, justement, il a été relevé au cours de cette rencontre que le programme « Swiofish 2 » dispose encore d’un budget disponible d’environ 60 millions de dollars mais encore à décaisser que la Grande île peut affecter à l’amélioration de l’aménagement des pêcheries prioritaires et à l’accès aux activités alternatives pour les pêcheurs cibles. Avec cette somme, la mission vise, à travers des séances de travail réalisées avec différents responsables ministériels et des acteurs du secteur, à trouver ensemble les voies et les moyens d’accélérer le décaissement de cette ressource financière par des activités inscrites dans le plan de travail annuel et qui touchent directement les pêcheurs.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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