Dans le cadre de l’appui au secteur de la pêche à Madagascar, la Banque mondiale finance depuis des années le Gouvernement malagasy à travers le projet « Swiofish 2 ». Pour une consolidation du partenariat, le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB), Mahatante Paubert, a reçu jeudi dernier à son bureau sis à Ampandrianomby, Marie Chantal Uwanyiligira, Country manager de la Banque mondiale, accompagnée de ses collègues, premiers responsables du projet « Swiofish 2 » au sein de la Banque mondiale. La rencontre a été mise à profit par les deux parties pour échanger autour des différentes priorités du MPEB. Il s'agit notamment de l’amélioration au niveau de la gouvernance et de la gestion de la pêche ainsi que l’appui aux acteurs, notamment les communautés vulnérables, victimes des cyclones successifs ayant frappé le pays.
« Nous exprimons notre satisfaction par rapport aux efforts déployés par le MPEB depuis ces 6 derniers mois pour imprimer la transparence dans la gestion du secteur Pêche à Madagascar, ainsi que dans la protection des côtes et des ressources halieutiques nationales. (...) Madagascar montre un bon exemple à suivre pour les autres pays ayant bénéficié du même programme », a souligné Marie Chantal Uwanyiligira, Country manager de la Banque mondiale. Et de poursuivre que Madagascar pourrait servir de vitrine pour les autres pays et, pourquoi pas, devenir le leader dans sa politique de mise en place d’une gestion durable et inclusive des pêcheries.
En matière de ressources, justement, il a été relevé au cours de cette rencontre que le programme « Swiofish 2 » dispose encore d’un budget disponible d’environ 60 millions de dollars mais encore à décaisser que la Grande île peut affecter à l’amélioration de l’aménagement des pêcheries prioritaires et à l’accès aux activités alternatives pour les pêcheurs cibles. Avec cette somme, la mission vise, à travers des séances de travail réalisées avec différents responsables ministériels et des acteurs du secteur, à trouver ensemble les voies et les moyens d’accélérer le décaissement de cette ressource financière par des activités inscrites dans le plan de travail annuel et qui touchent directement les pêcheurs.
Recueillis par K.R.